• BUCHOLC, Jankiel
Jankiel Bucholc (aussi écrit « Buchole » en raison d’une erreur administrative lors de son arrivée en Belgique), est né en 1903 à Varsovie. Il arrive en Belgique en 1927 et y travaille comme ouvrier-tailleur. Militant au Syndicat Unique du vêtements dès 1928, il rejoint la même année le PCB et sa section d’Anderlecht. Il est résistant armé au sein du Front de l’Indépendance (milices patriotiques) dès l’année 1941 et y porte le nom d’"Oscar". Il est arrêté par la Gestapo suite à une dénonciation lors d’une mission le 22 mai 1944 et est libéré le 4 septembre de la même année. Lors de sa captivité, il est envoyé à la caserne de Dossin avec son épouse, Altman Malka qui y décède. Ils avaient eu ensemble une fille, Roza Buchole. Jankiel se remarie par la suite avec Sarah Hauser.
En plus des différentes organisations déjà citées, Jankiel est également membre du groupe "Solidarité juive", de la Confédération nationale des prisonniers politiques et ayants droit de Belgique (CNPPA) et de l’Association Belgique-URSS. Il décède en 1976.
Ce fonds d’archives comporte essentiellement des documents ayant trait aux démarches réalisées pour sa naturalisation et à l’octroi de son statut de résistant armé.
Remerciements à Anouck Defrance, étudiante stagiaire à l’UCLouvain
• CLAESSENS, Berthe Joséphine (épouse Kestemont)
Berthe Claessens naît le 8 octobre 1884 à Ixelles. Institutrice de profession, elle enseigne à plusieurs reprises dans les communes de Molenbeek-Saint-Jean, d’Ixelles, de Gournay-en-Bray et de Criel sur Mer. Membre de la Centrale du personnel enseignant socialiste, elle fait également partie de l’Internationale des Travailleurs de l’Enseignement (I.T.E.), qui avait succédée à l’Internationale de l’Enseignement (I.E.) en 1924, après l’adhésion de la Fédération Panrusse des Travailleurs de l’Enseignement donc, en fait, de son rapprochement de l’Internationale Syndicale Rouge (I.S.R.). Du 6 août au 13 septembre 1925, elle participe d’ailleurs au voyage de la « délégation belge d’enseignants d’occident » qui se rend en URSS pour observer les progrès, tant au niveau de l’enseignement que de la condition des travailleurs en général. Elle a conservé de nombreuses informations personnelles concernant son appréciation du voyage. Avec la Centrale du personnel enseignant, elle s’investit notamment dans la défense du droit à l’opinion des enseignants, ainsi que l’octroi de subventions aux écoles libres.
Son engagement syndical et pédagogique vont de pair avec son engagement politique. Proche de Joseph Jacquemotte et du journal L’Exploité, elle avait participé en septembre 1921 à la fondation du Parti Communiste unifié de Belgique. Cette activité politique n’est pas sans conséquence pour l’institutrice. Dans la foulée du procès du Grand complot, elle est jugée pour « délit d’opinion » et révoquée de son poste d’institutrice primaire à Ixelles le 27 mars 1923. Elle est inscrite sur une liste noire d’« enseignants indignes » et est écartée de l’enseignement pendant deux ans. Elle reprend les cours en 1925 et exerce son métier jusqu’au 1er février 1939 lorsque, suite à un accident, elle est pensionnée. Cela ne l’empêche toutefois pas de lutter pendant les années de guerre et même d’être remerciée pour son activité de résistance en 1947.
Le fonds d’archives de Berthe Claessens est assez fragmentaire, mais en bon état de conservation. Il concerne tant le Parti Communiste de Belgique, que son implication dans le combat pour un enseignement de meilleure qualité. Y figurent notamment un dossier qui concerne sa révocation à Ixelles, et un dossier concernant son voyage en URSS avec l’I.T.E.
Remerciements à Isaure Mahiat, étudiante stagiaire de l’UCLouvain
• GERIN, Paul
Professeur émérite d’histoire contemporaine de l’université de Liège, spécialiste de l’étude de la démocratie chrétienne, a fait partie du conseil scientifique du CArCoB (dates ?). Il nous avait confié une série de documents concernant le communisme. Jamais membre du PCB.
• GOFFIN, E.
Probablement un ancien militant de la fédération verviétoise du PCB. Son fonds d’archives comporte principalement des documents qui concerne les 22 et 23ème Congrès nationaux du parti, la fédération de Verviers, des coupures de presse sur l’Union Soviétique et une lettre concernant l’intervention en Tchécoslovaquie suite au Printemps de Prague.
Remerciements à Anouck Defrance, étudiante stagiaire de l’UCLouvain
• HAMELRIJCK, Louis (dit « Louitje »)
Louis Hamelrijck, surnommé « Louitje » naît en 1915 à Anderlecht et décède en 2001. Il est résistant armé durant la Seconde Guerre mondiale pendant près de trois ans et est secrétaire national du Front de l’Indépendance. Il adhère au PCB en 1944. Par la suite, il est secrétaire du musée national de la Résistance, membre du Conseil Général de la Fédération Internationale des Résistants, membre des Amitiés belgo-soviétiques et président d’honneur de l’interrégionale du Front Antifasciste.
Le fonds d’archives est constitué d’une note probablement écrite par Jean Blume sur les arrestations qui secouèrent le PCB en juillet 1943 et d’un carnet de voyage qui décrit assez précisément les activités réalisées au cours d’un voyage en URSS.
Remerciements à Anouck Defrance, étudiante stagiaire de l’UCLouvain
• HAMERIJCKX, Léon
Léon Hamerijckx (parfois appelé Léon Hemel) est né en 1910 à Saint Gilles. Comptable de formation, il adhère au PCB en 1936 et devient secrétaire politique de la section de Laeken. Au cours de la Seconde guerre mondiale, il est emprisonné pendant une dizaine de mois. À la libération, il est membre du comité de la section de Saint-Josse. Il gravit ensuite les marches au sein du parti en devenant responsable d’éducation, puis Secrétaire politique à la fédération bruxelloise. Finalement, il accède à l’échelon national, où il occupe d’abord la fonction de trésorier national, puis de membre du Comité Central, après avoir été élu par le Xème Congrès national en 1951. Par ailleurs, il occupe également le poste de Secrétaire national de « Notre Solidarité ».
Ce sont principalement des documents qui concernent « Notre Solidarité » qui composent le fonds d’archives.
Remerciements à Anouck Defrance, étudiante stagiaire de l’UCLouvain
• HENNAUT, Adhémar
Adhémar Hennaut naît à Jumet le 6 mars 1899 et décède à Braine-l’Alleud le 26 mars 1977. Ouvrier peintre, il rejoint le syndicat du Bâtiment à Bruxelles en 1919, dont il devient Secrétaire permanent de 1922 à 1923, lorsqu’il démissionne. Proche de War Van Overstraeten, il fonde avec lui le premier PCB et rejoint ensuite le parti « unifié » en 1921. En 1923, au moment où éclate le procès du « grand complot » qui prive le parti de la plupart de ses dirigeants, il est appelé à assumer les fonctions de secrétaire fédéral à Bruxelles. Militant syndical, parfait bilingue, orateur brillant, ses qualités lui permettent de conserver sa nouvelle fonction et même d’être élu secrétaire au Bureau exécutif lors du congrès des 17 et 18 novembre 1923. Il conserve ainsi minutieusement les procès-verbaux du Bureau Exécutif et du Comité Central du PCB dans ses archives. De 1921 à 1927, ces PV (qui font défaut dans les archives de l’Internationale à Moscou) sont éclairés de surcroît par une correspondance suivie avec les différents responsables locaux et nationaux du PC et enrichis d’abondants documents, directives et publications. Jusqu’en 1928, Hennaut est un cadre dirigeant de premier plan : c’est lui qui préside le 3ème Congrès national en 1925 ; en 1926, c’est lui qui s’occupe de l’organisation de l’ensemble du parti et notamment de la fameuse « bolchévisation » de celui-ci ; au même moment, il dirige la Rode Vaan. À la fin de 1927, s’annonce la question de l’Opposition en Russie, qui va provoquer la scission dans le Parti l’année suivante et l’exclusion de la majorité de ses dirigeants. Avec une partie d’entre eux, Hennaut cofonde et dirige l’Opposition de Gauche du PCB, puis la Ligue des Communistes Internationalistes. Son activité politique cesse progressivement à partir de 1939. S’il ne milite plus pendant et après la guerre, il garde un contact épistolaire avec bien de ces militants, dont Rosmer et Pannenkoek, avant de cesser toute activité. Une biographie plus détaillée, réalisée par Sam Kapanci, est disponible en libre accès sur le site du Maitron (https://maitron.fr/spip.php?article172110) et également sur wikipédia (https://fr.wikipedia.org/wiki/Adh%C3%A9mar_Hennaut) (consulté le 30 août 2022).
Ce fonds d’archives, d’une richesse exceptionnelle pour celui qui s’intéresse aux premières années d’existence du PCB et à l’histoire des premières organisations trotskistes en Belgique, a été reclassé et reconditionné. Un nouvel inventaire, corrigé, est actuellement consultable. Les exemplaires des nombreux périodiques des années 1920 et 1930 qui se trouvaient dans le fonds sont désormais conservés dans de meilleures conditions, afin de garantir leur préservation. La majorité des archives que comporte le fonds concerne le PCB, l’Opposition de gauche, la LCI, ainsi que la gauche communiste bordiguiste.
• LALMAND, Edgar
Né à Berchem en 1894, Edgar Lalmand passe sa jeunesse à Anvers. Mobilisé de la Première Guerre mondiale, en plein conflit, il adhère au Frontpartij. Les années de guerre le transforme. En désaccord avec le programme social et politique du parti nationaliste flamand, il décide de le quitter en même temps que l’armée en 1919, et adhère au premier groupement communiste d’Anvers l’année suivante. Cet engagement n’a pas de suite : il part vivre et travailler dans le commerce à Rotterdam jusqu’en 1923. Après son retour en Belgique, il faut attendre 1932 pour qu’il devienne membre du Parti Communiste de Belgique.
Il s’occupe d’abord de la cellule anversoise avant de se faire élire au Comité Central (1935). L’année suivante, il fait son entrée au Bureau politique.
Pendant la Deuxième Guerre mondiale, il est arrêté en 1940 et parvient à s’évader de sa déportation à Saint-Cyprien. Plusieurs rafles de militants et membres du PCB ont lieu jusqu’en 1943. La situation est telle qu’il devient le seul membre du Bureau Politique en liberté. Avec le camarade Berei, ils résistent et prennent la direction du Parti clandestin en main. Après la guerre, son statut de Secrétaire général du parti est confirmé : il occupe dès lors cette fonction jusqu’en décembre 1954. Cette année est marquée par le XIème Congrès à Vilvorde, marquant le renouvellement du Secrétariat et du Bureau Politique : Edgar Lalmand est poussé vers la sortie. En 1958, il quitte définitivement la scène politique et reprend ses activités de commerce. Il décède le 20 novembre 1965.
Pour plus d’informations, consultez sa notice biographique parue sur le site du Maitron (https://maitron.fr/spip.php?article139932) ou rendez-vous sur notre site (http://www.carcob.eu/IMG/pdf/biographie_edgar_lalmand.pdf) (consulté le 30 août 2022).
Ses archives, fort restreintes, se composent de deux carnets de notes manuscrites rédigées lors des réunions du Bureau Politique du Parti, allant de mars 1950 à décembre 1951. Ces notes renvoient principalement aux rapports réguliers que le secrétaire national était chargé de présenter sur la situation politique nationale et internationale. D’autres notes concernant les interventions des autres membres du BP ont également été inscrites dans les cahiers. La plupart du temps, elles correspondent fidèlement au contenu des PV qui se trouvent dans le fonds d’archives du Bureau Politique.
Remerciements à Isaure Mahiat, étudiante stagiaire de l’UCLouvain
• MOLITOR, René
René Molitor naît le 5 août 1907 à Zergendek (Iran). Originaire de Mons et neveu d’un général, ce docteur travaille au service d’hygiène de Mons. Il effectue des études de médecine à l’ULB de 1925 à 1933. C’est probablement au cours de cette période qu’il s’engage dans les rangs du PCB. Signe manifeste de son activité politique, il est condamné à payer en 1932 une amende de 26 francs pour avoir "sciemment contribué à la publication ou distribution d’imprimée dans lesquels ne se trouve pas l’indication vrai du nom et du domicile de l’auteur ou de l’imprimeur". Pendant la guerre et la période de clandestinité, il est une personne de confiance pour le Parti, à qui il confie sa maison située à Bruxelles au 92, rue du Cornet. Elle devient ainsi un lieu de réunion fréquent pour le Bureau Politique, ainsi qu’un dépôt de presse.
Ce fonds contient des archives qui datent toutes des années 1930. On y trouve sa condamnation judiciaire, mais aussi de la correspondance et des notes personnelles. Il y a aussi des documents du Front Populaire, du Comité de Vigilance des Intellectuels antifascistes (CVIA), l’exposé d’une conférence du Conseil National de femmes belges, ainsi qu’un document au sujet de l’aide à la population espagnole et un autre provenant de l’Association Générale de l’ULB et le Libre Examen (ULB).
• OLIVIER, Jean-Pierre
Jean-Pierre Olivier naît le 6 mai 1939. Originaire de Schaerbeek, Jean-Pierre Olivier réalise son cursus au sein de différentes écoles bruxelloises et décide de poursuivre des études de philologie classique au sein de l’Université libre de Bruxelles. S’impliquant activement dans diverses organisations universitaires, il est notamment membre de l’Union nationale des étudiants communistes (UNEC) et de sa section ulbiste, le Cercle des étudiants communistes de l’Université libre de Bruxelles. Il devient président du Cercle de Philosophie et Lettres durant l’année académique 1959-1960 et est, via ce poste, en relation étroite avec de nombreux cercles du campus et des autorités universitaires.
Jean-Pierre Olivier a principalement milité lors de ses années étudiantes pour obtenir une plus grande démocratisation de l’enseignement universitaire. Certains se souviennent peut-être de l’opération « Beersel » lors de laquelle Olivier, conjointement avec deux autres présidents, assiègent le château de cette localité afin de revendiquer cette démocratisation. Envoyé à plusieurs reprises en tant que délégué de l’UNEC lors de voyages en RDA et en Pologne, de nombreux documents de ce fonds témoignent des échanges tant nationaux qu’internationaux entre les étudiants communistes.
Etudiant brillant, il se voit ensuite octroyer une bourse de chercheur du FNRS pour compléter son parcours par un doctorat en philologie classique. Lors de cette période, il s’engage activement dans la section ULB pour la Faculté de Philo de la CGSP.
Les archives de ce fonds concernent principalement une période qui s’étend de 1957 à 1965, donc jusqu’au moment où Jean-Pierre Olivier obtient son titre de docteur en philosophie et lettres. Ses archives comportent une documentation importante sur les activités de l’UNEC, principalement son cercle des étudiants communistes de l’ULB, sur la fédération bruxelloise du PCB et sur la section ULB de la CGSP. Grâce à cet inventaire, vous pourrez vous plonger dans tout un segment de la vie estudiantine communiste de l’ULB et de la fédération bruxelloise du Parti communiste des années ‘50 et ‘60.
Remerciements à Anouck Defrance, étudiante stagiaire de l’UCLouvain
• Claude RENARD (1926-2021)
Claude Renard naît à Tournai le 3 juillet 1926. Il adhère au PCB en 1945 et devient secrétaire de la fédération du Borinage en 1955. En 1962, il est secrétaire du bureau politique du PCB ; la même année, il devient secrétaire de la Fondation Jacquemotte, association culturelle du parti. En 1975, il est élu président du Conseil Régional Wallon du PCB et l’année suivante il succède à Jean Terfve à la vice-présidence de l’aile wallonne et francophone du PCB, jusqu’en 1986. De 1965 à 1982, il est conseiller communal de Tournai. Il a officié au Sénat belge en tant que sénateur provincial du Hainaut de 1979 à 1981. Entre 1980 et 1981, il assiste et participe aux premiers travaux du Conseil Régional Wallon. Il n’exerce plus aucune fonction dirigeante au sein du parti quand le bloc de l’est se disloque et que l’URSS s’effondre. Officiellement retraité, il se consacre à ce qu’il a toujours aimé faire : écrire. Il s’occupe d’éditions de brochures destinées à des formations, contribue aux "Cahiers marxistes", à "Avancées", au "Journal du mardi", publie des recueils de poésie, romans et nouvelles. Il décède à Tournai le 9 décembre 2021.
Pour une biographie plus détaillée : http://www.carcob.eu/IMG/pdf/renard_claude-2.pdf
Parallèlement aux différentes réformes de l’état, le PCB-KPB est passé d’un parti unitaire avec des organes nationaux à un parti dirigé par un Comité central composé d’un Conseil wallon et bruxellois et d’un Vlaamse raad dans les années 70 et 80 ; de 1989 à 1991, l’Union des communistes de Belgique (UCB) est l’organe confédéral coordonnant les 2 ailes linguistiques : PC (Wallonie-Bruxelles) et KP. L’UCB disparait ensuite pour laisser place à 2 partis distincts. L’arborescence de l’inventaire suit l’évolution de la structure du parti. Une importante partie des archives de Claude Renard traite de ces réformes au niveau du pays mais aussi au niveau du parti.
L’hétérogénéité du reste du fonds reflète l’implication de Claude Renard : fondation Joseph Jacquemotte, activité en tant que sénateur de 1979 à 1981, essor de la Wallonie... Les documents sont variés : procès-verbaux de réunions, discours, conférences, analyses de textes, notes manuscrites et documentation.
Remerciements à Stefania Caibis, étudiante stagiaire de l’Institut Lallemand et Marie-France Hanon du CArCoB
• VAN PRAAG, Roger (1906-1967)
Roger Van Praag naît le 6 février 1906 à La Haye et décède le 21 août 1967. En 1932, il intègre le POB ainsi que la Ligue ouvrière d’Ixelles, section locale du parti. Jusqu’en 1933, il fait partie du Comité national Antifasciste et y occupe une fonction au sein du secrétariat. Il y travaille en tant que trésorier aux côtés de Berlemont et Smets (respectivement secrétaire et secrétaire adjoint). Il quitte le Comité national Antifasciste à la suite d’un désaccord avec le nouveau bureau élu. Cette même année 1933, il œuvre pour enseigner des cours d’économie politique au sein de la Jeune Garde d’Ixelles. En outre, à Ixelles encore, il devient également le bibliothécaire de la Bibliothèque de la Ligue Ouvrière. Au cours de la Seconde Guerre mondiale, il entre dans la Résistance et vient en aide aux enfants juifs cachés. C’est alors, au cours de l’année 1943, soit près de dix ans après avoir intégré le POB, qu’il rejoint le PCB.
Les pièces présentes datent, pour la plupart, de l’année 1933. Il s’agit surtout de la correspondance qu’il échange dans le cadre de son activité politique à Ixelles : à la Ligue Ouvrière ou auprès de la Jeune Garde. S’y trouvent également quelques lettres qui concernent le Comité nationale Antifasciste et, enfin, une lettre d’Eugenio Bianco qui, en prévision d’un congrès de la IIème Internationale, s’adresse avec Van Praag pour tenter de coordonner « l’action des ailes gauches des partis nationaux adhérant à l’I.O.S. ».
Photo : Andrée Geulen-Herscovici