1945 : fort de ses actes de résistance, le Parti communiste de Belgique rassemble 80.000 adhérents et devient la troisième force du pays. Lors de la période ultra sectaire de 1947 à 1954, il s’effondre littéralement, avant de reprendre du poil de la bête à la suite de la grève de 1960-1961, sans plus atteindre toutefois le niveau de l’après-guerre.
Après Mai ’68, le PC s’ouvre aux intellectuels, aux chrétiens de gauche, aux jeunes, tout en prenant des distances avec le "modèle" soviétique. De nouvelles perspectives semblent se dessiner. Mais, dès 1981, avec le tournant néo-libéral au Royaume, le parti pique à nouveau du nez et disparaît progressivement des radars politiques.
Au total, bien des questions... Qu’aura apporté le PC à l’histoire sociale et politique de la Belgique ? Pourquoi, fin des années ’70, n’a-t-il pas été capable de se réformer et de trouver un second souffle ? Si c’était à refaire, quelles erreurs auraient-elles pu être évitées ? Et à présent, quels messages d’espoir partager avec les nouvelles générations ?
Louis Van Geyt a présidé le Parti communiste de 1972 à 1988. Aujourd’hui âgé de 87 ans, il a accepté de répondre, sans "tourner autour du pot", aux questions incisives du journaliste Jean Lemaître.
414 p. - 30 €
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